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La vie à bord

Vous êtes quelques un(e)s à nous avoir demandé un article sur notre vie au quotidien. C’est maintenant chose faite ! Nous vous proposons une petite présentation de nos tâches quotidiennes agrémentée de quelques photos !!!

 

Quand nous arrivons quelque part, la première chose à faire est de trouver un lieu pour bivouaquer. Il doit être plat, tranquille et si possible joli ! Il s’agit soit de places de village, soit de parkings de sites visités, soit de lieux perdus au milieu de nulle part, soit de stations-service (surtout au début du voyage), soit de bords de route quand la nuit nous prend et que nous ne trouvons pas mieux... Nous n’avons quasiment fait aucun camping, sauf dans certains parcs nationaux où il est interdit de dormir en dehors des lieux autorisés et à Cusco où il est très difficile de stationner...

 

Pour nous aider, nous utilisons l’application Ioverlander. Les voyageurs recensent les lieux où ils ont bivouaqué et les références sur une carte. C’est super pratique et nous partons régulièrement en entrant au préalable dans notre GPS un bivouac identifié dans Ioverlander comme lieu de destination. En passant on utilise le téléphone de Manu comme GPS avec les applications gratuites Osmand et Maps.me. Pas besoin de connexion wifi avec ces applications car on télécharge préalablement les cartes sur Internet. Ils sont parfois impressionnants de précision. Par exemple sur l’ile Amantani, au milieu du lac Titicaca, tous les sentiers pédestres (même ceux paumés entre les champs) étaient recensés !!!

 

 

Une fois stationnés, nous avons deux configurations dans le van qui, à l’usage, s’avère super fonctionnel. L’organisation « nuit » avec les deux lits dépliés. Les loulous dorment en haut dans la capucine, véritable suite royale. Beaucoup de place car large et long, du coup nous y avons également stocké leurs vêtements et leurs jeux dans des caisses. Bon ils trouvent quand même le moyen de se chamailler mais peut-on faire autrement !!! Avec Manu, nous dormons en bas sur la banquette qui se transforme en un tour de main en lit. Comme nous nous couchons plus tard et nous levons plus tôt, c’est plus simple que nous soyons en bas. Le matin il faut replier draps, duvets et oreillers mais nous avons pris le coup de main et ce n’est vraiment pas un problème.

 

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Dans la journée, nous replions les lits. Sauf parfois celui des enfants comme ça ils ont un espace de jeu à l’étage... Les sièges de devant se tournent et nous clipsons une table entre sièges et banquette. Nous avons ainsi un espace salle à manger, un espace cuisine et un espace toilettes/salle de bain. Bon il ne faut pas être tous debout en même temps mais on s’organise ! Le van a pas mal d’ouverture ce qui le rend lumineux et agréable à vivre. En plus on a une vue quasi panoramique sur le paysage alentour. Dans le froid de la Patagonie, c’était super d’être à l’intérieur tout en profitant des vues sur les montagnes ! Et quand il fait beau, nous sortons la table et mangeons dehors !

 

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Au fur et à mesure, nous nous sommes un peu répartis les tâches. Je suis chargée des courses et de la cuisine ! J’ai à disposition deux feux au gaz, un frigidaire de 60 L, un évier et un plan de travail assez spacieux pour un véhicule. Pas de four dans le van mais ça ne m’empêche pas de faire des extras : pizzas ou lasagnes à la poêle par exemple ! Le reste du temps, le menu dépend de ce que je trouve. En Argentine et au Chili, les menus étaient riches et variés. En Bolivie et au Pérou c’est une autre histoire ! A se demander parfois comment les gens se nourrissent... Ne pas s’imaginer que je fais les courses dans des supermarchés car ceux-ci sont quasi inexistants, sauf dans quelques très grandes villes. Les provisions s’achètent donc dans des petits commerces (almacens, tiendras...). Et là il ne faut pas s’attendre à beaucoup de choix : à part des boissons gazeuses et des gâteaux, pas grand-chose à se mettre sous la dent !!! Dans certains coins un peu reculés de Bolivie ou de Pérou, il faut parfois faire plusieurs épiceries, voire plusieurs villages avant de dénicher quelques œufs, du riz ou des légumes. Dans ces cas-là, autant vous dire que les repas ne sont pas très variés !

 

J’allais oublier de vous parler de la viande... En Argentine, nous trouvions des pièces de bœuf très tendre et à un prix dérisoire. Depuis la Bolivie, nous avons fait une croix sur la viande. Les boucheries de bord de route avec la viande en plein soleil et pleine de poussières, je n’ai pas encore osé essayer ! Du coup on mange des œufs quasiment tous les jours !!!

 

 

Pour donner un peu de travail aux loulous et leur permettre de mériter un argent de poche hebdomadaire, nous avons instauré quelques tâches quotidiennes. A tour de rôle, ils sont donc chargés de mettre la table et de la débarrasser. Avec Manu, nous nous chargeons ensuite de la vaisselle car l’eau est précieuse et nous essayons de l’économiser ! Globalement ça fonctionne bien même si ils trouvent les mêmes excuses que si nous étions à la maison : j’ai envie d’aller aux toilettes par exemple...

 

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Concernant le linge, c’est le boulot de Manu. Nous faisons de temps en temps de vraie lessive avec une vraie machine à laver dans des lavanderias. Le prix varie beaucoup d’un pays à l’autre. Très cher en Argentine, cher au Chili et très bon marché en Bolivie ou au Pérou. Nous payons soit au kilo, soit à la machine. Mais la plupart du temps, Manu se charge de faire la lessive en remplissant une caisse d’eau, de lessive et du linge sale. Ensuite petit tour sur une piste ou une route défoncée et le tour est joué ! Bon ça ne ressort pas aussi propre qu’à la maison mais nous nous en contentons. Ensuite même chose avec de l’eau claire pour rincer et essorage à la main. Nous avons un petit Tancarville pour étendre le tout, ce qui nous vaut parfois des regards circonspects de passants quand nous étendons notre linge sur la place du village... Parfois, l’essorage se fait dans une rivière à l’eau limpide mais cela reste assez rare !

 

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Une des occupations qui nous prend également du temps, c’est l’école. Nous avions commencé avec six matinées par semaine... Fous que nous étions ! Nous avons progressivement réduit la voilure car d’une part les loulous apprennent vite et d’autre part nous sommes contents d’avoir du temps pour profiter de ce qui nous entoure ! Concrètement, nous nous sommes répartis les enfants : je m’occupe de Youenn et Manu s’occupe d’Auria. Pas toujours simple d’être à la fois parent et enseignant mais nous nous en sortons pas trop mal. Les programmes de maths sont quasiment bouclés par contre, bizarrement, en français et en histoire-géo il y a encore du boulot !

 

Nous avons fait le choix de ne pas passer par le CNED (enseignement à distance) et de nous débrouiller seuls. Nous ne le regrettons pas ! Nous avons les livres qui proposent une progression logique et avançons à notre rythme. Avec le CNED, il y a un timing, des devoirs à rendre ce qui nécessite d’envoyer par Internet le travail des enfants. En France pas de problème mais ici il est parfois bien difficile de trouver une connexion Internet et une qui fonctionne bien, n’en parlons pas ! Nous avons parfois l’impression que les familles qui sont passés par le CNED font la course à la connexion Internet... Nous sommes bien contents d’être indépendants de ce point de vue !

 

Quant à la classe, soit elle a lieu dans le van, soit elle a lieu dans des lieux magiques et improbables : dans le désert d’Atacama, dans les Andes à 4200m, au bord de la mer... On s’adapte quoi !!!

 

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Quand nous ne visitons pas, ne faisons pas l’école, ne dormons pas ou ne mangeons pas, nous roulons ! Et oui, le voyage c’est aussi et surtout la route ! Enfin les routes car en Amérique du Sud, il y a route asphaltée et piste et encore c’est parfois plus subtile !!! Manu étant malade en voiture, c’est lui qui conduit. Le van est assez passe partout malgré ses 3,5 tonnes à plein et ses 3,15 m de hauteur.

 

Nous pourrions écrire un roman sur les chemins empruntés mais bon on  va faire simple. Nous sommes passés par la ruta 3 argentine qui descend vers la Patagonie. Route asphaltée de plus de 3000 km rectiligne et très ventée avec un village tous les 200 km sur certains tronçons. Nous avons empruntés des pistes boueuses sous la grêle avec le van qui chasse d’un côté à l’autre en pleine pampa. Nous sommes remontés par la mythique carretera australe au Chili en prenant en stop des chiliens ayant crevés et sans roue de secours ou des argentins en vélo tombés la veille sur une section en travaux et incapable de continuer la route. Nous sommes remontés par la ruta 40 argentine où il nous arrivait de croiser un véhicule toutes les deux heures et une station-service tous les 300 km ! Nous avons empruntés des pistes de pierre, de sable, en montée, en descente avec quelques passages très chauds !

 

Nous avons traversés un nombre incalculable de rios, Manu étant parfois obligé de sonder la profondeur pour être sûr que nous passions. Que dire de la fois où nous avons dormi près du lac Pozuelos à l’extrême nord de l’Argentine. Les sept kilomètres de pistes sablo-limoneuse s’étaient bien passés à l’aller, malgré quelques belles ornières. Mais l’orage ultra violent de la nuit et les pluies diluviennes ont rendu la piste quasiment impraticable, nous sommes pourtant passés ! On ne sait toujours pas comment mais nous sommes passés !

Le van nous étonne régulièrement. L’antipatinage et le fait qu’il soit en propulsion nous a bien souvent sorti de secteurs à la limite du 4x4...

 

 

Dans la vie quotidienne à la maison, tout est à portée de main et l’eau coule à flot. En voyage, c’est un peu plus compliqué... Nous avons un réservoir de 100 litres d’eau propre pour nous quatre. Avec cette eau, nous devons nous laver, faire la cuisine et la vaisselle. On dit souvent qu’en France, 100 litres, c’est l’eau utilisée pour prendre une bonne douche. Vous comprendrez que d’une part nous faisons très attention à notre consommation d’eau, et d’autre part nous devons régulièrement chercher à faire le plein. Pour la gestion de l’eau, tout le monde s’y est mis et nous tenons trois jours sans nous priver. Pour le remplissage du réservoir, nous commençons à avoir l’œil et à repérer les robinets nous permettant de faire le plein. La plupart du temps, nous nous adressons aux stations-services qui nous permettent de remplir le réservoir gratuitement. Il arrive aussi que nous trouvions des robinets sur les places de village ou que nous demandions à des employés communaux en train d’arroser des parterres de plantes. Globalement nous trouvons toujours une solution.

 

Bon nous avons bien de temps en temps des refus. Certains restent un peu plus en travers de la gorge comme lorsque Manu a demandé à un employé communal de la ville d’Iquique au Chili s’il pouvait nous remplir le réservoir avec son tuyau. L’employé arrosait un parterre d’herbes et palmiers à midi sous 35°C en en mettant la moitié sur la route. Malgré ce gaspillage, il n’a jamais voulu nous donner d’eau ! Que dire également de la fois où nous avons fait le plein à Ushuaia dans une station-service. Nous demandons préalablement si l’eau est potable pour remplir nos bidons prévus à cet usage. La personne nous répond que oui, mais quand nous commençons à remplir les bidons, l’eau est jaune !!! Non seulement elle n’est pas potable mais ne voyons vraiment pas nous doucher avec une eau aussi sale... Idem à San Pedro de Atacama où le pompiste répond à Manu que l’eau est « mas u menos potable » (plus ou moins potable). Manu insiste en lui demandant si elle est potable ou pas et le pompiste répond que pour lui oui mais que pour nous non car nous serions probablement malade en en buvant ! Bon ok, on achètera des bouteilles alors !

 

Parfois l’accès aux robinets est un peu compliqué et Manu est obligé de faire des manœuvres improbables ou de monter sur les trottoirs pour pouvoir brancher le tuyau !

 

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Toujours dans les tâches quasi quotidiennes, et de loin la préférée de Manu, le vidage des toilettes ! Et oui, malgré le voyage nous continuons à faire nos besoins... Nous avons des toilettes dans la salle de bain avec une caissette qui récupère et stocke pipis et cacas. Nous avons une autonomie d’environ trois jours, après quoi il faut vider la caissette. C’est Manu qui s’y colle car elle est assez lourde une fois remplie. Au début nous vidions systématiquement dans les toilettes de stations-services mais Manu ne se sentait pas toujours à l’aise d’entrer avec sa caissette et de monopoliser un toilette le temps de vider. Il vérifiait d’ailleurs systématiquement que la chasse d’eau fonctionnait au préalable, sinon je ne vous explique pas le problème...

 

Assez rapidement, nous avons changé de tactique et vidons à présent la caissette dans la nature. Nous choisissons des lieux éloignés des habitations, en dehors des sites protégés et déjà assez sales (ce qui est malheureusement assez courant). Nous partons du principe que c’est biodégradable et qu’à part l’odeur, cela n’induit pas trop de nuisance. Il n’empêche que Manu se passerait bien de cette contrainte !

 

De la même manière, nous devons vidanger le réservoir d’eau sale régulièrement. Nous procédons de la même manière que pour les toilettes avec une trappe qui s’ouvre en dessous du véhicule. Du coup nous faisons souvent les deux en même temps au même endroit.

 

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Globalement, depuis le début du voyage nous touchons du bois concernant la mécanique. Pas de grosse panne et le moteur du van tourne comme une horloge. Manu se charge toutefois régulièrement de vérifier les niveaux, l’usure des pneus ou plaquettes de frein, de taper le filtre à air pour enlever la poussière... Nous avons également dû changer les pneus à plusieurs reprises suite à des crevaisons. Or la première fois, le cric s’est tordu... Nous amis bretons les Hernanis nous ont donné un de leur cric en attendant et nous en avons acheté un nouveau depuis. Nous faisons un entretien complet tous les 10 000 km car ici les pistes sont exigeantes et le diesel pas toujours de grande qualité... Manu apprend progressivement les bases de la mécanique et nous espérons arriver à Carthagène avec un véhicule toujours en pleine forme !

 

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Bon, comme tous les voyageurs croisés, nous avons quand même quelques petits soucis. Ils concernent les équipements intérieurs et tout ce qui fait du chaud : boiler pour l’eau chaude et chauffage. Notre boiler est particulièrement capricieux depuis que nous avons acheté le véhicule. Nous pensions que ça irait mieux au fil du temps mais pas vraiment. En fait il y a des jours où il fonctionne du premier coup, des jours où il faut insister pour qu’il se mette en marche et des jours où il ne veut rien savoir. Nous nous sommes creusés la tête pour comprendre le pourquoi du comment, mais il n’y a aucune logique. Pas de lien avec l’altitude, le temps, la température ou tout autre facteur logique. Nous l’avons démonté pièce par pièce pour le nettoyer et rien à faire, il continue à avoir son petit caractère. Du coup quand il ne fonctionne pas, c’est douche froide et vaisselle à l’eau froide !

 

Depuis fin mars, il est passé au stade supérieur puisqu’il ne fonctionne plus du tout. Problème électrique que nous avons réussi à localisé globalement et nous sommes maintenant à la recherche d’un bon électricien pour nous réparer tout ça. Sauf que dans la campagne péruvienne, ça ne court pas les rues...

 

Concernant le chauffage, nous l’avions fait changer avant de partir. Nous voulions absolument avoir un kit d’altitude qui permet de gérer l’arrivée de gasoil en fonction de la pression de l’air et de la part d’oxygène dans l’air (pour une bonne combustion). Comme aucun kit d’altitude n’était compatible avec notre chauffage d’origine, nous avons du tout changer avant de partir. Sauf que visiblement le montage n’a pas été fait correctement et au-dessus de 3500 m notre chauffage ne fonctionne que très rarement. Comme la plupart du temps le froid est lié à l’altitude, le chauffage ne fonctionne généralement pas quand nous en avons besoin. C’est rageant car nous avons croisé d’autres voyageurs ayant conservés leur chauffage d’origine sans kit d’altitude et celui-ci fonctionne au-dessus de 4000 m ! Bref si nous avions su, nous aurions gardé le chauffage initial... Heureusement, lors de notre parcours, nous n’avons pas pour le moment connus de températures extrêmes (type -15 ou -20°C).


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Pendant que nous effectuons toutes ces tâches quotidiennes, les loulous ont du temps pour jouer. Soit dehors dans un espace illimité, soit dedans dans un lieu plus restreint. Les secteurs de nature sont les plus propices pour aller jouer dehors, regarder les animaux, bidouiller avec les plantes (spécialité d’Auria) ou construire des objets avec de la récup. En ville, c’est un peu plus compliqué et ils montent le plus souvent jouer aux légos ou aux plus plus (jeu de construction). Ils passent également beaucoup de temps à lire. Je ne sais pas combien de livres Youenn a dévoré depuis le début du voyage mais ça commence à faire pas mal. Auria n’est pas en reste ! Elle qui lisait très peu avant de partir, elle s’y est mise et il est parfois difficile de lui faire lâcher son bouquin...

 

Pendant la route, parfois longue et ennuyante, ils jouent à leur DS ou regardent des films sur une tablette. Difficile de demander à un enfant de contempler le paysage pendant trois heures !!! Nous sommes partis avec un ordinateur, une tablette et une liseuse. Depuis, nous nous sommes un peu plus équipés du point de vue informatique... Youenn a notamment eu une tablette pour son anniversaire. Il s’est téléchargé quelques jeux qui l’occupent également de temps en temps.

 
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En parlant d’informatique, les adultes aussi sont équipés. J’ai moi aussi eu une petite tablette pour son anniversaire et je m’en sers notamment comme liseuse. Manu lit quant à lui sur son téléphone multi-usage (liseuse, GPS, appareil photo, mail, Internet, convertisseur de monnaies...). Et ce qui nous occupe pas mal de temps... le blog ! Initialement c’était moi (Mary) qui le rédigeait mais depuis quelques mois c’est Manu qui s’y colle. Comme nous souhaitons imprimer l’ensemble du blog à la fin du voyage pour en faire un livre souvenir, Manu continue à écrire comme si c’était moi (Mary) qui l’écrivait. Bon ça rend un peu schizophrène mais là c’est Manu qui écrit en se faisant passer pour Mary !!!

 

Chaque article nous prend pas mal de temps car il faut trier les nombreuses photos que nous prenons, rédiger le texte de 4 à 5 pages Word en moyenne, trouver les photos qui vont avec le texte. Une fois l’article rédigé sur Word, les photos triées et compressées pour limiter leur poids sur le blog, il s’agit de réaliser la page de l’article sur notre site. Alors là tout dépend de la qualité de la connexion Internet que nous trouvons. Nous utilisons parfois le signal libre d’un lieu publique (place, station-service), parfois celui d’un café où nous buvons un verre, parfois nous demandons à un hôtel si nous pouvons utiliser leur connexion...

 

Des fois la connexion est bonne et en une grosse heure, l’article est sur le net. D’autres fois la connexion est pourrie et nous mettons entre 3 et 5 heures pour charger textes, photos et mise en page. Et dans le pire des cas nous finissons par renoncer car c’est vraiment trop lent ou la connexion a sauté. Ce fut notamment le cas à Tupiza dans le sud de la Bolivie. Un couple de français nous donne très gentiment le mot de passe de la connexion de leur hôtel. Nous nous garons devant, sortons notre petite antenne amplificatrice wifi achetée au Chili et nous voilà parti ! Sauf qu’un orage éclate, l’électricité de l’hôtel saute et la wifi avec ! Après plusieurs dizaines de minutes, l’électricité et la connexion revient sauf que cette fois-ci c’est notre hébergeur (blog4ever) qui met le site en maintenance... Au bout d’un moment nous nous résignons et laissons tomber !

 

En tout cas même si ça prend du temps, faire le blog et ainsi partager notre voyage avec famille et amis est un bonheur. Merci à vous de nous suivre et pour vos réactions ! On espère que vous prenez plaisir à lire nos quelques lignes et à regarder nos photos...

 

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Mais quand même, ce que nous préférons et dont nous profitons le plus, c’est la découverte des paysages, des cultures, de la nature et de tout ce qui fait la beauté de ce voyage. Allez quelques photos pour le plaisir !!!

 

 

Et quand ces moments sont partagés avec d’autres voyageurs ou la famille venue nous retrouver quelques jours, le bonheur est complet !

 

 



22/04/2016
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