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Le Sud Equateur

Mardi 24 mai, nous entrons dans le 7ème et avant dernier pays de notre périple : l’Equateur. Au-delà du passage de frontière, c’est un changement d’univers. Autant le nord Pérou était sale, désertique et peu avenant, autant l’Equateur nous semble propre, vert et particulièrement accueillant ! Nous nous arrêtons dans la première ville après la frontière, Machala, pour changer nos derniers soles péruviens, acheter de la nourriture fraiche et manger dans un petit bouiboui près du marché. Premiers contacts avec les équatoriens très sympas !

 

Nous poursuivons notre route pour bivouaquer dans une rue tranquille de Catamayo, ville située 100 km plus loin. Le changement de monde se confirme, après les longues lignes droites entourées de paysages arides du Pérou, nous découvrons les courbes incessantes en montée puis descente de la panaméricaine côté équatorien. Le paysage est superbe avec une végétation luxuriante qui déborde presque sur la chaussée !

 

Manu profite de notre arrêt en ville pour aller dans une pelluqueria (coiffeur) toute proche. Et là le sketch ! A peine installé, une amie de la coiffeuse arrive en pleurant à cause d’une histoire de famille, du coup la coiffeuse laisse tomber Manu pour aller la réconforter. Bon soit... Elle revient, demande à Manu la coupe souhaitée, prend la tondeuse et fait un véritable carnage ! Les deux côtés rasés, elle se lance dans la coupe des cheveux restants. Manu est fébrile mais ce n’est rien à côté de ce qui l’attend. La coiffeuse essaie désespérément de tenir un peigne dans une main et des ciseaux dans l’autre. Sauf qu’elle n’y arrive pas ! Elle laisse donc tomber le peigne et prend des touffes de cheveux à pleine main pour les couper aux ciseaux. Dix minutes plus tard, la boucherie est terminée et Manu revient avec une coupe proche d’un Iroquois GI footballeur professionnel...

 

Le lendemain, nous continuons jusqu’à la ville de Loja. Nous faisons un tour du centre-ville qui n’a rien d’exceptionnel. Il y a somme toute quelques monuments intéressants : des églises sympas, la rue de Lourdes avec son portail en fer forgé et ses jolies maisons, la place de l’indépendance, l’ancienne porte d’entrée de la ville et quelques fresques en l’hommage de Simon Bolivar libérateur du pays.

 

 

Dans l’après-midi, nous décidons de bifurquer vers le sud en direction du village de Vilcabamba. Ce dernier se situe dans une vallée qui a fait l’objet d’une médiatisation dans les années 60. On y dénombrait de nombreux centenaires en très bonne forme et depuis la réputation du secteur a attiré de nombreux étrangers (dont quelques français ayant ouvert des commerces au nom bien de chez nous). Les recherches ultérieures ont a priori montré que cette réputation était un peu exagérée. Néanmoins, nous arrivons dans une vallée où la vie semble douce et agréable.

 

Nous nous garons comme souvent sur la place du village et nous voyons une personne regarder avec intérêt notre van. Nous l’invitons à visiter, discutons un peu et il nous propose de venir bivouaquer chez lui en dehors de la ville. Il s’appelle José, semble particulièrement gentil et tout le monde le salue sur son passage. Nous décidons donc de lui faire confiance et après un petit tour du village, nous nous dirigeons vers sa maison. Celle-ci est un peu éloignée mais située dans un magnifique petit vallon.

 

Nous nous garons entre la maison familiale, les bassins à truites et le jardin sauvage composé de yuccas, maïs, orangers, bananiers... Un vrai petit paradis ! José nous fait déguster oranges et bananes de son jardin : délicieuses ! Nous passons la soirée en sa compagnie à discuter. Il nous explique sa vie ici, les nombreux étrangers qui vivent dans le coin avec des maisons plus ou moins farfelues. Super intéressant !

 

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Le lendemain, nous profitons de la matinée ensoleillée pour grimper en haut du Mandango. Cette montagne surplombe Vilcabamba et ses alentours. Elle offre un superbe panorama ! Il fait assez chaud et le rude chemin qui monte est constellé de papillons de toutes les couleurs ! Magnifique...

 

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Nous mangeons au village et partons l’après-midi nous promener dans la réserve de Rumi Wilco. Il s’agit d’un lieu privé aménagé pour découvrir la flore de la vallée. Nous montons par un sentier qui est plus ou moins périlleux car très abrupt et qui sert surtout de ruisseau en période de pluie ! Là encore la vue est superbe et nous cheminons au milieu d’une végétation luxuriante. Nous redescendons pour longer un rio. Manu et les loulous en profite pour tremper les pieds mais elle est un peu fraîche pour aller plus loin... En passant, nous apercevons une des maisons construites par un étranger (beaucoup d’américains au style hippie). L’architecture est vraiment étrange mais assez rigolote !

 

 

Nous retournons dans l’après-midi chez José. Nous lui avions fait part de notre souhait de faire une balade à cheval. Il contacte un de ses amis qui nous organise une randonnée équestre pour le lendemain matin. En fin d’après-midi, il nous emmène visiter un de ses terrains où il a planté des arbres fruitiers et commencé la construction d’une maison. Nous apprécions énormément discuter avec lui car il connaît beaucoup de chose !

 

Après une nouvelle nuit paisible et quelques succulents fruits engloutis, nous voici partis pour une randonnée à cheval de quatre heures. Celle-ci nous mènera jusqu’à une cascade dans la montagne en direction du parc national Podocarpus. Nous avions promis à Youenn et Auria que nous irions faire un tour à cheval au cours du voyage, c’est maintenant chose faite ! Notre guide est natif de Vilcabamba et ancien professionnel de rodéo. Il est accompagné de son fils. Nous montons sur nos chevaux et commençons directement par une ascension assez rude ! Auria est un peu secouée mais tout se passe merveilleusement bien. Là encore les paysages sont exceptionnels et quel plaisir de rester assis à contempler les montagnes...

 

Nous arrivons au but de la balade, une cascade d’une vingtaine de mètres de haut. Notre guide nous a livré avec plus ou moins de sérieux, le secret de la longévité à Vilcabamba. Hormis boire un verre d’alcool local mélangé à un jus d’orange amer avant le petit déjeuner, il explique en rigolant à Manu, qu’une douche sous la cascade permet de rajeunir de dix ans. Tentant non ? Alors Manu s’y colle ! Pas sûr qu’il ait rajeuni, par contre il est certain qu’il est ressorti vivifié ! L’eau à 12°C et le souffle de la cascade l’ont visiblement rafraichi ! Nous retournons ensuite chez José, toujours tranquillement assis sur nos montures.

 

 

Petite balade dans le jardin pour cueillir quelques fruits. Manu s’évertue à décrocher une mandarine bien mûre avec un bâton, sauf que c’est un serpent qui tombe de l’arbre ! Finie la cueillette... José nous dira qu’il n’est pas venimeux mais bon quand même ! Après le repas, nous buvons un café ensemble et avant de partir, José offrira même son ancienne machette à Manu ! Nous sommes vraiment bien ici, mais il est temps de partir si nous souhaitons profiter du reste de l’Equateur... Encore un énorme merci à José pour sa gentillesse et son hospitalité !

 

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Après quelques courses, nous passons la nuit sur Loja. Celle-ci est assez courte car Youenn est malade toute la nuit... Le lendemain il se sent un peu mieux et nous suivons la Panaméricaine jusqu’au village de Saraguro. Celui-ci est réputé pour son artisanat et son marché. Nous sommes un peu déçu car en fait nous ne trouvons pas grand charme à ce village, mais ce n’est pas jour de marché. Ceci explique peut-être cela... Nous croisons tout de même quelques personnes habillées en tenue traditionnelle. Les vêtements portés ici sont noirs depuis près de cinq siècles pour signifier le deuil des habitants suite à la mort du dernier Inca! Les hommes ont une belle allure avec leur pantacourt noir, leur longue tresse et leur chapeau de feutre noir. Nous passons devant quelques stands d’artisanat, mais celui-ci nous attire moins que ce que nous avons pu voir dans le sud Pérou. Nous décidons donc de continuer notre route vers la ville de Cuenca.

 

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En Equateur, pour le moment, le climat est assez simple : soleil le matin, couvert le midi et pluvieux l’après-midi. Nous arrivons donc dans la ville de Cuenca en fin d’après-midi sous la pluie ! Nous sommes samedi, Cuenca est la 3ème ville d’Equateur et nous préférons aller nous stationner dans un parking gardé proche du centre-ville. Sauf qu’à notre arrivée, celui-ci est fermé ! Nous nous rabattons vers une autre lieu proche de l’hôpital où nous pouvons profiter de la wifi libre de la faculté de pharmacie...

 

Le lendemain matin c’est au tour d’Auria d’être malade et de vomir tripes et boyaux ! Manu reste donc au van avec elle et je pars avec Youenn, qui se sent mieux, découvrir le centre-ville de Cuenca. La vieille ville est très agréable. Après avoir traversé le Rio Tomebamba, nous nous dirigeons vers le parc Calderon sur la place centrale. Celui-ci est entouré de la vieille et la nouvelle cathédrale (qui ressemble un peu à Notre Dame de Paris selon Youenn) et de jolis bâtiments. Nous entrons faire un tour dans la vieille cathédrale, toute blanche, et y découvrons entre autres un orgue superbe.

 

C’est fête des mères en ce dimanche et, allez savoir pourquoi, du coup il y a partout des stands de bonbons et gâteaux à vendre. Tentant... Nous continuons à déambuler dans les rues tranquillement et revenons au van. Dans l’après-midi, c’est au tour de Manu d’aller faire un petit tour en ville, mais en ce dimanche, beaucoup de choses sont fermées...

 

 

A son retour, il commence à se sentir un peu mal et puis c’est à mon tour alors qu’Auria ne va pas mieux et que Youenn se sent également fébrile... En fait nous passons la soirée tous les quatre malades à vomir chacun notre tour ! A oublier...

 

Le lendemain matin, Manu et Youenn se sentent un peu mieux et ont envie de prendre l’air. Ils décident donc d’aller faire un tour du côté des ruines incas du Pumapungo. Avec Auria, nous ne nous sentons vraiment pas mieux et restons au van pour nous remettre de la soirée et de la nuit un peu cauchemardesque...

 

Manu et Youenn arrivent tout d’abord au musée qui est malheureusement fermé le lundi. Pas grave, le site est ouvert et il est magnifique. L’Equateur est un pays surprenant : ce lieu archéologique parfaitement entretenu et mis en valeur est en effet gratuit ! Les incas avaient créé à Cuenca un ensemble religieux, administratif et militaire chargé d’administrer la région. Manu et Youenn découvrent quelques vestiges de cette époque : fondations de bâtiments militaires, du temple du soleil, terrasses agricoles, canal et bains. En plus de l’aspect archéologique, le parc dispose de nombreuses plantes locales et d’une volière assez sympa. Bref une belle balade pour reprendre quelques forces !

 

 

L’après-midi, tout le monde se motive pour retourner faire un tour dans Cuenca et visiter la casa del sombrero. C’est en effet à Cuenca que les fameux chapeaux « panamas » auraient été créés. Ils ont été utilisés par les ouvriers chargés de creuser le canal de Panama, ce qui leur aurait donné leur nom. Clopi-clopant, nous allons visiter ce petit musée où les chapeaux sont encore construits à la main. Nous découvrons les différentes étapes de fabrication, admirons les moules et les machines qui permettent de donner forme aux chapeaux. Ensuite nous essayons les innombrables modèles exposés dont le prix varie fortement en fonction de la qualité et du temps de travail nécessaire à son élaboration. Au final, avec Auria, nous succomberons à la tentation ! Manu et Youenn étaient bien tentés également mais les panamas ne leur vont pas trop alors ils ont renoncé...

 

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En sortant de la casa del Sombrero, un orage éclate sur Cuenca. Nous nous dirigeons sous la pluie, en pressant un peu le pas, jusqu’au musée des cultures aborigènes. Une fois au sec, nous découvrons de nombreux objets ayant appartenus aux différentes cultures de la région. Il y a beaucoup de pièces exposées pour assez peu d’explications. Nous apprécions toutefois les collections de récipients et les énormes jarres peints avec finesse. Retour au van pour nous reposer. Après cette promenade, tout le monde va mieux sauf Auria qui a du mal à se remettre. 

 

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Le lendemain matin, nous hésitons à passer par l’hôpital tout proche car Auria enchaine un peu les coups de moins bien. Au final, elle nous assure que ça va mieux et nous quittons Cuenca pour le parc national de Las Cajas tout proche. Situé dans la montagne à 4 000 m d’altitude, c’est le réservoir d’eau de Cuenca. Il héberge une multitude de lacs et zones humides d’altitude où il est possible de se promener quand le temps n’est pas trop couvert et humide.

 

Nous avons de la chance car à notre arrivée il ne pleut pas, par contre Auria continue à vomir... Manu et Youenn partent faire le tour de la laguna Toreadora pendant que je reste avec Auria au refuge tout proche. Le sentier est très boueux et très humide, mais le paysage est magnifique ! Les vues sur le lac, les arbres de papiers (quenuas) à l’écorce orange, les multiples ruisseaux... L’ensemble est vraiment sympa pour qui ne craint pas de se mouiller les pieds !

 

 

De retour au van, nous mangeons et décidons de retourner sur Cuenca afin d’amener Auria à l’hôpital. Nous nous doutons que ce n’est pas grave, mais nous préférons quand même voir un médecin. Au final, elle est déshydratée et manque de force... Il faut donc qu’elle se force un peu à boire et manger. Rassurés, nous prenons la route vers le site inca d’Ingapirca situé 80 km plus au nord. La route est sinueuse, monte et descend mais ça roule bien. A l’approche du site, un voyant rouge s’allume sur le tableau de bord. Première fois depuis le début du voyage... C’est le témoin des freins et effectivement Manu sent un peu de mou quand il freine. Nous finissons donc les derniers kilomètres au ralenti en utilisant au maximum le frein moteur.

 

A l’arrivée au site, nous nous garons sur le parking et faisons la connaissance de voyageurs déjà installés. Un couple de jeunes allemands avec un James Cook comme le nôtre, mais la version d’avant. Le leur a 30 ans et 400 000 km. Avec nos 20 ans et 200 000 km, nous faisons figure de jeunots ! Ils sont accompagnés par un jeune retraité suisse en Land Rover parti seul pour un tour du monde sur plusieurs années. Echanges bien sympas en mélangeant espagnol, anglais et français !

 

Nuit tranquille et le lendemain matin, rassemblement d’enfants avec des ballons sur le parking... C’est le jour des enfants ! Youenn et Auria tentent bien d’en profiter mais le programme de la journée est déjà un peu écrit : visite et réparation du problème de freins. Nous nous dirigeons donc vers les ruines archéologiques d’Ingapirca. Le petit musée et la visite guidée vont nous permettre de réviser toutes nos connaissances acquises au Pérou sur la culture Inca.

 

Comme souvent, le lieu était déjà aménagé par une culture locale pré-incaïque. Ici ce sont les canaris qui vouaient un culte à la lune et utilisaient principalement de gros galets bruts des rios pour leur construction. La conquête par les incas s’est faite sous forme d’alliance avec un mariage entre un Inca et une princesse canarie. Par la suite, comme toujours, les incas ont bouleversé les coutumes anciennes pour créer une organisation similaire aux autres sites de leur empire. L’ensemble d’Ingapirca avait uniquement un rôle religieux au temps des incas. Il est surplombé par un temple dédié au soleil et entouré de multiples espaces liés à ce culte : habitation des prêtres, ateliers des artisans en charge de la céramique rituelle, culture des plantes nécessaires aux cérémonies et bains pour se purifier avant les rites.

 

L’ensemble est très bien préservé et mis en valeur. On retrouve ici les incontournables de la culture inca : pierre de carrière taillée au millimètre pour s’encastrer parfaitement, culte au soleil, bains de l’inca... Quelle organisation ! Surtout quand l’on sait que leur empire n’a duré que quelques décennies avant l’arrivée des conquistadors espagnols...

 

En marge du site, un petit sentier permet de découvrir quelques curiosités taillées ou peintes dans la roche : la baignoire de l’Inca, un rocher en forme de tortue, une forme de soleil peinte sur une roche et le profil de la tête de l’Inca naturellement dessiné dans une falaise (cherchez bien dans la dernière image du diaporama). Nous passons également entre des champs et des maisons en appréciant quelques scènes de la vie quotidienne : travaux agricoles, franchissement d’une rivière par une tyrolienne, travaux communautaires...

 

 

Avant de repartir, Manu vérifie les plaquettes de freins et constate que celles de derrière commencent à être bien usées. Le voyant des freins continue à s’allumer et nous nous arrêtons chez le premier garagiste rencontré. Il confirme que les plaquettes de derrière doivent être changées et, super sympa, nous donne une adresse sur Cuenca où nous pourrons avec certitude trouver la référence de notre véhicule. Demi-tour toute et nous reprenons la route de la ville où nous étions la veille...

 

Sauf que quelques kilomètres plus loin, Manu aperçoit un panneau avec écrit « pastillas de frenos ». Il s’arrête et va se renseigner. C’est un petit atelier où le mécano, Giovanni, répare les plaquettes usagées... Concrètement, il enlève la partie usée de la plaquette et en fixe une neuve avec des rivets. Ça nous semble un peu artisanal mais il a l’air sûr de son coup et visiblement les locaux font comme ça. Quand il nous annonce le prix total du changement des quatre plaquettes arrière (20 $), nous décidons de tenter le coup ! Une heure plus tard, nous voilà repartis avec nos nouveaux freins !

 

Nous sommes mercredi et nous souhaitons pousser jusqu’au village de Guamote car le jeudi c’est jour de marché et celui-ci est très réputé. Nous arriverons de nuit après avoir évité tant bien que mal les nids de poule disséminés sur cette partie de la Panaméricaine.

 

Le lendemain, le temps est très couvert mais nous partons quand même faire un tour au marché. Et bien nous en a pris car celui-ci est génial. Le plus beau que nous aillions fait depuis le début du voyage. Il y règne une ambiance authentique et nous sommes les seuls touristes sur place ! Les gens viennent des environs pour s’approvisionner en tout. La plupart des personnes rencontrées sont en tenue traditionnelle : poncho et chapeau de feutre pour les hommes, robes assez cintrée, tresse entourée de longues bandes de tissus colorés et chapeaux divers pour les femmes. Ils ont vraiment fière allure !

 

On trouve de tout dans ce marché : des vêtements, fruits, légumes, viandes, poissons, machines à coudre, pattes de poulets frites à déguster sur place... Les équatoriens sont particulièrement gentils et souriants. Nous nous sentons vraiment bien et passons un bon bout de temps à déambuler entre les étals. Il faut dire que ceux-ci occupent une grande partie du village ! Nous repartirons avec quelques fruits et légumes, des échantillons d’artisanat à ramener en cadeau pour la famille et un chapeau en feutre pour Manu. Et surtout avec le plaisir d’avoir vécu un moment de vie authentique au milieu de la culture équatorienne actuelle !

 

 

Nous finissons sur cette belle expérience notre périple en Equateur du Sud. A présent nous nous dirigeons vers le nord et « l’avenue des volcans » en débutant par le Chimborazo coiffé de son cône enneigé qui culmine à 6 310 m...



06/06/2016
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