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De Puno à Cusco

Le 29 mars 2016, nous traversons la frontière entre la Bolivie et le Pérou au niveau de la ville de Desaguadero. Un vrai bordel si vous me permettez l’expression ! Il y a une route internationale mais la frontière se trouve au beau milieu de la ville, dans une rue envahie par les échoppes, tricycles, tuc-tucs à l’asiatique et cars garés n’importe comment. Nous parvenons après un véritable slalom à rallier le poste bolivien. Il nous reste quelques bolivianos et nous souhaitons les écouler en faisant quelques provisions de nourriture non périssable. Et bien impossible ! Sur la bonne dizaine d’échoppes et commerces que nous faisons, pas un ne vend de pâtes, riz ou autre denrée du genre. Par contre, si l’on souhaite du soda ou des gâteaux, il y a l’embarras du choix ! C’est une chose qui nous a vraiment choqués en Bolivie, pas un hameau sans un vendeur de sodas (bouteilles de 2 L en général) et de gâteaux sucrés...

 

La frontière se passe forcément de manière un peu bizarre. Habituellement nous passons de bureau en bureau selon un ordre préétabli. Cette fois-ci, avant même de commencer toute démarche de sortie du territoire bolivien,  Manu doit d’abord aller acheter une assurance pour le van côté péruvien. Il passe donc préalablement la douane bolivienne sans aucun contrôle (comme tous les piétons) pour aller souscrire à la fameuse assurance. Notez que Manu était initialement entré dans une banque pour acheter l’assurance, mais on lui a indiqué que celle-ci se vendait dans la polleria (vendeur de poulets) d’à côté !!! Comme toujours avec de a patience, nous finissons par franchir les deux postes frontières sans trop de difficultés.

 

En passant au Pérou, nous changeons à nouveau de fuseau horaire (GMT -5) et du coup la nuit tombe dès 18h. Nous continuons notre route afin de trouver un bivouac et si possible un restau pour fêter mon anniversaire. Bon ce sera pour une autre fois car pas de restau ouvert en vue... Nous nous arrêtons finalement au bord du lac Titicaca en contrebas du village de Juli. Le bivouac est très sympa et tranquille, nous en profitons donc pour rester une journée à faire école et diverses choses dans le van (ménage, tentative de réparation de boiler...).

 

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Le lendemain, après une nouvelle matinée d’école (c’était vacances la semaine précédente !), nous prenons la direction de Puno. Cette ville touristique dispose d’un petit port qui permet d’aller aux îles Uros (îles flottantes). Par contre le lieu est très mal réputé avec beaucoup de témoignage de voyageurs s’étant fait voler des affaires dans leur véhicule durant leur absence. Nous avons hésité car plusieurs retours d’expérience nous indiquaient également que les îles Uros sont trop touristiques et risquent de nous décevoir. La curiosité étant la plus grande, nous décidons quand même d’essayer !

 

Nous avons repéré un parking gardé près du port qui nous semble être un bon point de bivouac. Sauf qu’une fois rendus sur les lieux, le propriétaire nous explique que le véhicule peut stationner mais que nous ne pouvons pas dormir dedans... Sans autre solution, nous préférons revenir en arrière d’une quinzaine de kilomètre et bivouaquer sur une petite place du village de Chucuito. Bonne idée car c’est tranquille et très sympa. Nous allons boire un verre dans le café d’à côté et en discutant avec la gérante (très sympa aussi), nous finissons par une visite guidée du petit musée attenant. Très bon moment !

 

Après une nuit très paisible, nous nous levons de bonne heure pour prendre un « collectivo » qui nous emmène au port de Puno. C’est une bonne solution de parfois se stationner en dehors des grandes agglomérations et de prendre un de ces moyens de transport à faible coût pour rallier le centre-ville. Nous voilà donc partis en bateau vers les îles Uros toutes proches. Nous ne savons pas à quoi nous attendre et nous n’allons pas être déçus... Nous préférons généralement les lieux tranquilles où nous sommes libres de déambuler. Et bien là c’est tout le contraire. Le bateau nous amène sur une des 30 îles flottantes recensées et nous voilà pris en charge par le « président » de l’île. Il nous déballe tout un attirail pour nous expliquer le mode de vie des Uros. C’est intéressant mais le discours est trop bien rodé et cela fait très tourisme de masse. Et forcément, cela fini par une vente un peu forcée d’artisanat plus ou moins locale... Pour rejoindre une autre île, il nous propose également de prendre un bateau fait en totora (roseau séché) pour un coût supplémentaire. On pourrait faire le trajet avec notre bateau initial mais nous finissons finalement par jouer le jeu jusqu’au bout. Nous voilà promenés en bateau « typique » propulsé par une barque à moteur !!! Nous débarquons sur une autre île où il n’y a qu’un petit bar et quelques échoppes d’artisanat mais rien d’autre à y faire. On se retrouve un peu piégés à attendre que notre bateau reparte sur Puno. On nous avait prévenus !!! Malgré tout, les îles en totora sont très jolies et le trajet depuis Puno est sympa au milieu des joncs et roseaux...

 

 

De retour à Puno, nous nous rendons dans le centre-ville pour une rapide visite et trouver un lieu où se remplir l’estomac. Avec Manu nous tentons le sauté d’alpagas, bon bah rien d’exceptionnel... La ville de Puno offre quelques bâtiments sympas et une rue piétonne animée mais nous ne souhaitons pas trop nous attarder. Nous partons donc en quête du minibus qui pourra nous ramener à Chucuito. Pas facile à trouver ! Après une bonne marche à chercher le lieu de départ des collectivos, nous sommes bien contents de rentrer dans une petite bourgade pour une nouvelle nuit paisible.

 

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Au matin, après le rituel immuable de l’école, nous prenons la direction du nord vers Cusco. Avant d’atteindre la capitale inca, située à environ 300 km, nous avons prévu plusieurs haltes. La première concerne d’anciennes chulpas (tours funéraires) érigées sur le site de Sillustani. Nous y arrivons en fin d’après-midi et nous installons sur le parking afin de visiter le lendemain matin. Nous faisons la connaissance d’un couple d’allemands très sympas qui a eu la même idée que nous. Les débuts de la discussion sont assez drôles car ponctués de mots espagnols, allemands, français et anglais ! A force on s’emmêle un peu pinceaux... Nous avions vu des commentaires de voyageurs indiquant qu’une personne venait régulièrement voir les voyageurs bivouaquant sur le parking. Nous n’y avons pas échappé ! Le monsieur veut absolument nous refiler une petite statuette en échange de piles que nous n’avons pas. Manu l’éconduit gentiment et nous dormons finalement sans problème.

 

Le lendemain, la visite du site est vraiment très agréable. Le paysage est superbe car les chulpas ont été construites sur un promontoire naturel qui domine un lac. Nous avons une superbe vue panoramique sur les alentours. Les chulpas en elle-même sont aussi très intéressantes. En fonction de leur période de construction (civilisation Qolpa ou inca), les techniques et matériaux de construction sont très différents. Certaines sont peu élevées et formées de petites pierres de maçonnerie alors que d’autres sont vraiment hautes et parfois constituées d’énormes blocs taillés. Nous commençons à prendre conscience des talents de constructeurs des incas... Certaines ont été recouvertes d’une sorte de chaux très blanche qui tranche avec les bâtiments en pierre et adobe que nous sommes habitués à voir depuis plusieurs semaines.

 

 

Après cette très belle balade, nous retournons aux bords du lac Titicaca afin de bivouaquer sur la Playa Chiffon. Depuis ce lieu partent des bateaux en direction de l’île Amantani. Après l’île du Soleil et les îles Uros, il s’agit de la troisième excursion sur le lac que nous souhaitons réaliser. Nous passons la nuit sur la plage et allons-nous renseigner au petit matin pour trouver un moyen de transport vers l’île. Des bateaux font l’aller-retour pour un prix dérisoire et nous trouvons un lieu tranquille pour laisser le van.

 

Nous voilà donc à nouveau sur le lac Titicaca en bateau pour une petite heure de trajet. Manu en profite pour discuter un peu avec des habitants d’Amantani qui rentre chez eux. Nous dégotons ainsi une bonne adresse pour passer la nuit sur l’île. Une fois arrivés, nous nous mettons en route vers la casa de la señora Gloria qui nous a été recommandée. En chemin, nous demandons la direction à une dame qui nous dit « et pourquoi vous ne resteriez pas dormir chez moi plutôt ? ». Et oui pourquoi pas... Nous visitons et trouvons le lieu à notre goût. Nous posons donc nos sacs et déjeunons sur place. Youenn en profite pour faire la connaissance du fils de la señora. Les voilà tous les deux partis pour jouer au foot et attraper les papillons. Soit dit en passant, dès notre arrivée sur l’île, nous sommes enthousiasmés par la biodiversité présente. Il y a beaucoup de maisons entremêlées de petits champs cultivés et de prairies qui accueillent une multitude d’insectes et d’oiseaux.

 

Le ventre plein, nous partons en visite sur l’île avec en point de mire les deux lieux cérémoniels construits sur les deux points hauts : Pachatata et Pachamama. En premier lieu, petit tour par la place du village où nous croisons des personnes en tenue traditionnelle réunies à la mairie. Nous commençons à monter et faisons une halte au terrain de foot. Nous sommes dimanche et comme souvent ici, c’est tournoi de foot ! Sauf que cette fois, sur un petit terrain, ce sont des équipes d’hommes de plus de 60 ans qui s’affrontent ! A presque 4000m d’altitude, ça laisse songeur... Bon le niveau n’est pas très relevé mais il y a du monde et de l’ambiance ! Et nous voyons arriver l’armada de personnes en tenue traditionnelle croisées plus bas, ça commence à faire beaucoup de monde autour du petit terrain et nous avons du chemin.

 

La montée vers les deux sites cérémoniels s’effectue sur un sentier magnifiquement pavé avec une vue splendide sur le lac. Des personnes redescendent des champs qui sont situés sur les versants au-dessus des zones habitées. Le paysage est exceptionnel avec cette multitude de parcelles cultivées entourées de murets de pierres ancestrales. Nous nous sentons vraiment bien, d’autant plus qu’il fait très beau. Nous montons aux deux sites cérémoniaux qui n’ont pas trop d’intérêt en eux même. Ils sont fermés et n’ouvrent qu’une fois l’an pour des rituels. En revanche le point de vue depuis ces montagnes est à couper le souffle...

 

Nous décidons de redescendre par les petits chemins qui serpentent entre les champs pour nous enfoncer un peu plus dans cette île qui nous ravit. La faune est toujours aussi abondante. Youenn et Auria continuent leur concours commencé plus tôt et consistant à attraper le plus de papillons possible. Nous continuons à croiser des personnes qui vont ou reviennent des champs. Ils sont d’une amabilité incroyable. Nous repassons par curiosité à côté du terrain de foot et cette fois-ci ce sont les femmes qui jouent : moitié tenue traditionnelle, moitié équipement de foot ! L’ambiance est vraiment sympa et très dépaysante...

 

L’île est autosuffisante avec ces cultures vivrières, les habitants produisent leur électricité et leur eau chaude avec des panneaux solaires, ils ont de plus conservé une culture riche et bien vivante... Bref un petit paradis sur terre. En outre aucune voiture ou autre engin motorisé ne circule sur l’ile qui est d’une quiétude extraordinaire ! Nous adorons !!!

 

En fin de journée, nous retournons manger chez Eudosio et Constantino qui nous logent. Au menu, soupe de patate, riz et omelette. Du consistant quoi ! Nous discutons un peu avec nos hôtes mais ne tardons pas à aller nous coucher après cette journée bien remplie. Au matin, après un petit déjeuner et un essayage d’habits traditionnels, nous repartons vers la playa Chiffon afin de récupérer notre van. Petite halte au marché sur le port où nous trouvons plus que chose que dans les villages précédemment traversés...

 

 

Nous continuons à rouler vers Cusco, traversons la ville sale aux rues défoncées de Juliaca et nous  nous arrêtons dans le village de Pukara. Il abrite les ruines d’une ancienne civilisation du même nom. Le village est également réputé pour ses céramiques et surtout ses sculptures de taureaux appelées « toritos ». Ils vont toujours par deux (équilibre homme/femme) et sont mis sur les toits ou entrées de maisons. En fonction de leur couleur, leur signification varie : paix pour le blanc, chance pour le jaune, noir pour se protéger des tentations... Il y en a même pour porter chance aux voyageurs : les toritos violets ! Difficile à mettre sur le toit du van mais on en a pris quand même, on ne sait jamais !

 

Après être passés dans le musée qui contient des statues et céramiques retrouvées sur le site, nous faisons une halte à un musée de l’artisanat en céramique. Pas très intéressant mises à part quelques figurines rigolotes dont cette représentation humaine débonnaire assez distrayante auquel les péruviens font des offrandes pour bénéficier de chance, argent, amour et tout ce que l’on veut ! Nous visitons ensuite l’ancienne forteresse située au-dessus de l’actuel village. Les ruines ne sont accompagnées d’aucune explication, heureusement nous avons retenu quelques éléments expliqués dans le musée. Il s’agit comme bien souvent d’un site cérémoniel utilisé par les indigènes de la culture pukara puis repris par les incas.

 

Nous dormons sur la place du village où je peine à trouver de quoi faire un vrai repas. Pendant ce temps-là, Manu va se renseigner auprès d’une permanence en charge d’expliquer aux péruviens comment se passeront les élections qui auront bientôt lieu. Les péruviens voteront le 10 avril prochain pour élire les représentants du congrès, du parlement et le président de la République. Il y a bien une dizaine de partis et tous les péruviens sont obligés de voter sous peine d’amende ! C’est plus contraignant que chez nous mais au moins les élus sont choisis par l’ensemble de la population...

 

 

Nous empruntons ensuite une belle route qui suit une vallée fertile et très habitée vers Cusco. Les villages sont propres et jolis et nous croisons quantité de troupeaux de lamas. Certains n’hésitent pas à traverser la route juste devant nous !!! Nous faisons une petite pause déjeuner au niveau d’un col qui offre une très belle vue sur des sommets enneigés tous proches. Il y a un parking qui accueille également des échoppes d’artisanat local. Nous y faisons un petit tour mais nous commençons un peu à saturer de ces échoppes innombrables et des vendeuses qui viennent nous voir en demandant « compra me » (achète moi quelque chose)... Ils vendent ici des pelotes de laine d’alpaga de toutes les couleurs, c’est très joli dans ce paysage de montagne !

 

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Nous avons vu les parents de Manu à La Paz et devons les retrouver sur Cusco mais en y regardant de plus près sur leur programme de visite, nous nous rendons compte qu’en ce mardi 5 avril, nous devrions pouvoir les croiser. Ils font la route de Puno à Cusco et doivent donc nous doubler quelque part. Nous décidons de filer jusqu’à leur dernier lieu de visite avant Cusco afin de leur faire la surprise. Nous arrivons vers 16h à Andahuaylillas connu pour son église dénommée par certain « la chapelle sixtine de l’Amérique du Sud ». Bon ce n’est pas la première fois que l’on croise une église portant ce surnom dans le voyage mais nous décidons d’aller voir. Sauf que depuis peu le prix d’entrée dans le monument à presque triplé (de 6 à 15 soles)... Soit 4 euros par personne pour voir des décorations dans une petite église péruvienne. Nous en avons fait pas mal et préférons passer notre tour ! La place est assez sympa avec ces vieux monuments coloniaux et ses arbres gigantesques et pour couronner le tout, je trouve un magasin avec de quoi nous ravitailler !

 

L’essentiel est ailleurs car nous nous demandons si les parents de Manu sont déjà passés... Les loulous bouillent d’impatience et scrutent le moindre minibus qui arrive sur la place. Quand tout à coup ils voient leur mamie à la fenêtre de l’un d’eux ! Nouvelles retrouvailles assez rapides car une fois la visite de l’église terminée, leur groupe continue son chemin. Nous avons toutefois le temps de faire connaissance des personnes avec qui ils voyagent et de leur guide. Nous nous donnons également rendez-vous le lendemain sur Cusco pour passer l’après-midi ensemble.

 

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Cusco est plus grand que nous l’avions imaginé. Nous faisons bien un dizaine de kilomètres dans une urbanisation en pleine expansion avant d’arriver dans le centre. Nous avons plusieurs points de bivouacs possibles identifiés et tentons les parkings les plus proches du centre. Sauf que le premier est limité en hauteur et nous ne pouvons pas passer, le second n’existe pas et le troisième est en pente au milieu des bus... Nous finissons par décider d’aller voir au camping réputé pour accueillir la grande majorité des voyageurs en véhicules de passage sur Cusco. Celui-ci est très bien placé sur une colline verdoyante à 15 minutes à pied de la place centrale. Il y a une douche chaude, la wifi, possibilité de faire le plein d’eau et de laisser le van lors de notre séjour en Amazonie pour un prix bien inférieur à ce qui nous est proposé en ville. Bref nous n’hésitons pas, nous nous posons !

 

Une fois installés et après avoir faits quelques skype (pléiade d’anniversaire en ces 5 et 6 avril n’est-ce pas Carole, Dominique et Mathieu), pris le déjeuner, nous partons à la découverte de la ville. Nous descendons par une ruelle pavée très jolie et tombons directement sur la cathédrale ! A 15h nous avons rendez-vous sur la place principale avec les parents de Manu. En retournant vers ce lieu, nous les croisons sortant du restaurant : re-re-retrouvailles ! Nous avons l’après-midi à passer ensemble car ensuite ils partent vers la vallée sacrée et le Machu Picchu. Nous en profitons pour déambuler dans les rues, visiter le musée des incas (qui est très bien fait) et boire un verre ensemble. En fin d’après-midi, nous nous dirigeons vers le quartier San Blas réputé pour ses bars et restaurants. Nous prenons les petites ruelles éclairées, flânons dans les échoppes et finissons par trouver un restaurant sympa où manger. En fin de soirée, nous repartons chacun de notre côté en nous disant à très bientôt !

 

 

Pendant la journée, nous avons eu des nouvelles de nos amis les Jancos qui sont dans le coin. Et qui retrouvons nous à notre arrivée au camping ? Le Land Rover et toute la petite famille ! Enfin presque car les enfants dorment et nous passons une nouvelle fois une très agréable soirée à discuter avec Nigel et Aurélie ! Le lendemain matin, les enfants profitent d’être ensemble pour jouer. Youenn et James refont du foot ensemble maillot de la Belgique contre maillot du SCO d’Angers. Cette fois-ci Manu et Nigel sont de la partie et donnent une leçon de football aux enfants ! Nous passons vraiment de bons moments avec nos amis belges et espérons que nous pourrons les retrouver à nouveau plus tard dans le voyage. A midi, le repas se termine en concours de lenteur entre Auria et Charly. Au final ils mangent aussi lentement l’un que l’autre !!!

 

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Dans l’après-midi et malgré le temps maussade, nous partons visiter le site inca de Saqsayhuaman qu est tout proche. C’est notre premier vrai site inca et nous sommes tout de suite mis dans l’ambiance avec un mur constitué d’assemblages de pierres gigantesques taillées au cordeau ! Le site, un peu en marge de la ville, avait comme souvent une vocation religieuse avec des cérémonies dédiées aux dieux éclair, soleil et au culte de l’eau. L’ensemble est assez grand et constitué de plusieurs parties. Localisé sur un promontoire, il domine la ville de Cusco sur laquelle il offre une vue imprenable. Les incas étaient de sacrés bâtisseurs et nous sommes impressionnés par la taille de certains blocs. Au lieu de leur donner une forme de parallélépipède classique, chaque bloc à sa propre forme adaptée pour s’encastrer dans le bloc voisin. Imaginer un Tétris gigantesque avec des pierres de plusieurs dizaines de tonnes et vous y êtes !

 

Au milieu de ces vestiges, se dresse une colline rocheuse taillée par l’érosion liée à l’eau et au vent. Elle est ainsi constituée de sortes de rigoles verticales dont certaines peuvent servir de toboggans. Forcément les loulous essaient et visiblement les toboggans incas sont sacrément rapides ! Nous nous promenons également dans des labyrinthes rocheux par moment taillés à même la roche pour y déposer offrandes ou statues. Après cette visite, nous revenons à pied au camping pour repasser une bonne soirée avec les Jancos.

 

 

Le lendemain, nous passerons une dernière journée sur Cusco avant de nous envoler vers l’Amazonie pour quelques jours en lodge avec les parents de Manu, mais c’est bien évidemment une autre histoire...



13/04/2016
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