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La Paz, lac Titicaca et Tiwanaku

Lundi 21 mars, après avoir roulé deux heures sur une bonne route goudronnée, nous arrivons sur l’agglomération de La Paz. Bon autant le dire tout de suite, les grandes villes ne sont pas notre fort... Nous hésitons entre stationner sur le parking de l’aéroport à l’extérieur du centre-ville ou bivouaquer dans un parking gardé au beau milieu de La Paz. Allez soyons fou, nous tentons notre chance pour le centre-ville ! Quelle erreur !!! Il faut tout d’abord descendre dans la cuvette de La Paz en empruntant de petites rues très pentues et bondées. La plupart sont en sens unique mais le sens de circulation n’est jamais indiqué. Ce qui devait arriver arriva, Manu s’engouffre dans une ruelle pavée très pentue (sur les conseils du GPS) et se retrouve à devoir reculer en montée car des voitures arrivent en face et il est impossible de se croiser ! Après deux bonnes heures de conduite stressante, nous arrivons enfin au parking espéré. Nous l’avions repéré dans un blog de voyageurs, sauf que depuis celui-ci a fermé !!! Nous nous retrouvons donc contraints de ressortir du centre de La Paz pour nous rendre sur la ville d’El Alto (dans les hauts de La Paz) où se situe l’aéroport. Cette fois-ci Manu repère une quatre voies pas loin qui mène à l’aéroport... Mais avec tous les sens unique, il galère un bon moment avant de récupérer cette grande artère de circulation. Après maints efforts, nous finissons la soirée dans le parking gardé de l’aéroport, au calme et en sécurité...

 

Le lendemain matin, direction La Paz, mais cette fois-ci en « collectivos » (sortes de minibus bondés). Nous avons donné rendez-vous à Marie (la tante de Manu, en voyage en Bolivie) le midi dans le centre. Comme nous sommes en avance, nous en profitons pour déambuler un peu dans la ville : place Murillo avec la cathédrale et le palais présidentiel, église San Francisco... Au détour des rues nous tombons sur écrivains publics installés avec leurs...machines à écrire ! Assez surprenant en 2016 dans une capitale !

 

Nous retrouvons comme convenu Marie devant une église du quartier de Sopocachi. Cela fait sept mois que nous sommes partis et n’avons pas vu la famille, nous sommes donc tous très heureux de la retrouver ! Direction un petit restau végétarien pour fêter ces retrouvailles et nous profitons de l’après-midi pour visiter le quartier de Sopocachi. En fait il n’y a pas grand-chose à voir car il s’agit plutôt d’un secteur avec hôtels, restaurants et rues commerçantes. Nous montons à un mirador pour profiter d’une vue panoramique de la ville et souffler un petit peu dans un lieu arboré.

 

Nous croisons en chemin la police militaire maritime de Bolivie. Bon là ça mérite une explication, d’autant plus que nous sommes « el dia del mar » (le jour de la mer) et qu’il y a des festivités partout. Première chose, la Bolivie n’a pas de côte maritime mais une police maritime... Bizarre ! En plus ils fêtent le jour de la mer, doublement bizarre !!! Tout s’explique : il y a près de 150 ans, la Bolivie avait un accès à la mer, mais suite à la guerre du Pacifique (Bolivie et Pérou contre Chili), les chiliens leur ont piqué cet accès. Visiblement ils ne s’en sont jamais remis et espèrent encore retrouver un jour un territoire les reliant au Pacifique. En tout cas, la police maritime est vraiment ridicule dans son accoutrement et la fête nous a vraiment compliqué la vie pour retourner à l’aéroport le soir, l’autoroute étant bloquée par les défilés !

 

 

Le mercredi matin, Marie vient nous rejoindre à l’aéroport pour passer quelques jours avec nous du côté du lac Titicaca. Nous prenons la route vers Copacabana, non pas la plage brésilienne, mais le village bolivien situé sur les bords du lac. Plus facile à dire qu’à faire car les grandes avenues qui sortent d’El Alto vers Copacabana sont toutes en travaux et fermées (belle organisation bolivienne !). Le GPS est complètement perdu et Manu se retrouve dans les chemins de traverse plus ou moins asphaltés afin de trouver une sortie de la ville. Cette première étape passée, nous comprenons que les travaux perdurent encore en dehors de la ville, ce qui ralentit considérablement notre allure car il faut une fois de plus prendre les chemins adjacents !

 

Heureusement, après les travaux, la route est nickel ! Petit arrêt à un village pour manger et halte aux abords du lac Huinaimarca (petit frère du Titicaca) pour monter à un mirador qui offre une superbe vue panoramique sur les alentours.

 

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Nous devons par la suite passer un bac au niveau de l’isthme entre les lacs Huinaimarca et Titicaca. Une quinzaine de minutes de traversée à vitesse d’escargot pour passer de l’autre côté. De nombreuses barques font l’aller-retour transportant tout ce qui roule : voitures, bus, camions et surtout collectivos ! Sympa cette première navigation en limite du lac mythique que nous sommes impatients de découvrir !

 

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Nous arrivons finalement en fin de journée sur Copacabana. La route offre un magnifique panorama sur le village et le lac juste avant d’arriver. Nous nous stationnons sur la place principale et trouvons un hôtel pour Marie. Nous sentons que l’effervescence gagne la ville. C’est la semaine sainte et dans deux jours, de très nombreux pèlerins venant de La Paz rejoindront Copacabana pour une grande cérémonie. Nous avons d’ailleurs croisé beaucoup de ces pèlerins le long de la route, pas terrible comme itinéraire de pèlerinage d’ailleurs... Nous profitons du calme encore présent pour passer une bonne nuit.

 

Le lendemain matin, nous visitons le village. Petite promenade le long de la plage et du port, partie de babyfoot (que nous avons gagnée avec Youenn), achats dans les nombreuses échoppes d’artisanats. Nous remontons sur la place centrale pour visiter la basilique qui est magnifique. Blanche d’extérieur, elle rappelle un peu les églises du sud de l’Espagne. L’intérieur est immense et grandiose. Nous apprécions surtout les fresques assez récentes qui expliquent la conversion des indigènes à la religion catholique ! Nous profitons aussi de cette balade dans le village pour nous acclimater à la culture inca dans laquelle nous allons baigner les prochaines semaines. Dans cet esprit, Youenn goutte même à l’Inca Kola, soda local. Pas terrible !

 

 

Après la découverte du village, nous nous dirigeons vers le port pour prendre le bateau qui va nous conduire à l’Isla del Sol (l’Ile du Soleil). Selon la légende, le dieu du soleil s’était réfugié sur cette ile lors d’une période de déluge et ses enfants Manko Kapak et Mama Okllo partirent de cette ile pour fonder Cuzco et l’empire inca... Lieu de légende ! Trajet à vitesse d’escargot jusqu’au nord de l’ile, que nous atteindrons au bout de 2h30 de navigation.

 

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Nous débarquons au port de Challapampa en fin d’après-midi. Le lieu est très paisible et nous rejoignons l’autre côté du village pour découvrir une plage également très sympa. Il n’est pas encore très tard, nous décidons donc de marcher jusqu’à l’extrême nord de l’ile où sont concentrés les principaux sites archéologiques. Nous découvrirons tour à tour la pierre sacrée, le rocher sacré (qui aurait abrité le soleil et la lune), une table de cérémonie et enfin les ruines du temple de Chinkana. Outre ces sites, nous adorons nous balader le long de ces côtes escarpées qui rappellent un peu les paysages de la Corse !

 

Après ces hauts lieux légendaires, nous retournons au port de Challapampa pour trouver un hébergement. Nous avions croisé une señora en arrivant qui nous avait proposé des chambres vraiment pas chères (l’équivalent de 2,5 € par personne). Nous retournons vers cet hôtel et nous installons pour la soirée. Comme nous sommes cinq, nous aurons le droit à tout le dernier étage avec deux chambres de trois lits et une terrasse qui donne sur le lac ! La vue est exceptionnelle et les chambres, bien que modestes, sont agréables. On ne pouvait espérer mieux ! Il se fait tard et nous avons faim, nous finissons donc la journée en dégustant une truite du lac dans un petit restau. Heureusement nous sommes arrivés les premiers car il n’y a qu’une cuisinière avec probablement un seul feu et il faut pas mal de patience avant de pouvoir se mettre une truite sous la dent, mais peu importe nous avons le temps et celle-ci est vraiment délicieuse!

 

 

Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, nous entamons la marche qui nous mènera au sud de l’ile. Nous partons du village et montons progressivement pour rejoindre le sentier des crêtes. Là encore les paysages sont fabuleux et nous sommes quasiment seuls sur le chemin. Nous profitons des contrastes liés au relief : crique abritée, replat cultivé, cerro rocailleux... Bref que du bonheur ! Nous arrivons pour le déjeuner à l’entrée de Yumani, le village du sud de l’ile. Nous nous posons dans un restaurant avec une vue extraordinaire sur le lac et re-dégustons des truites ! Pour la petite anecdote, nous mangeons pour la troisième fois dans le même lieu qu’un groupe composé de deux françaises et d’anglophones. L’ile est vraiment petite mais c’est quand même rigolo !

Le ventre plein, nous commençons notre descente vers le port où nous prendrons notre bateau du retour. Nous loupons le site de la fontaine de l’Inca et les plus courageux, arrivés en bas, prennent l’escalier qui remonte jusqu’à cette source d’eau pure utilisée depuis des siècles. Pour se donner du courage, deux statues d’incas encouragent les marcheurs en bas de l’escalier... Il est 16h et après cette merveilleuse escale sur l’ile du Soleil, nous montons dans le bateau qui nous ramène à Copacabana. Le bateau est toujours aussi rapide et nous avons tout le temps d’admirer le lac et les cordillères andines en second plan !

 

 

De retour à Copacabana, l’ambiance a totalement changé. Le petit port touristique tranquille où nous étions arrivés s’est métamorphosé en plage bondée et rues envahies par une foule des pèlerins. Nous sommes vendredi saint et le village est noir de monde. Transition saisissante après le calme de l’Ile du Soleil. Nous rejoignons le van et profitons de la fin de journée pour nous fondre dans la foule et profiter des échoppes qui vendent tissus et babioles d’inspiration andine.

 

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Le flot de pèlerins va rester tout le week-end et nous décidons donc de prendre le large vers des cieux plus paisibles. Nous empruntons la piste qui longe la côte et mène au village de Yamaputi situé au bout d’une presqu’ile. En chemin, nous nous arrêtons pour visiter les iles « semi-flottantes » qui accueillent les touristes et servent des truites on ne peut plus fraiches. Là encore les paysages sont magnifiques !

 

Nous arrivons vers midi au village de Yamaputi et Manu profite d’un tournoi de foot local pour prendre quelques photos. En discutant avec quelques joueurs, il se retrouve enrôlé dans une équipe pour un match qui va suivre. Manque de bol, le repas est prêt et quand il reviendra le ventre plein, le match sera fini. Bon d’un autre côté, c’est peut être mieux car jouer au foot à 4000 m d’altitude sur un terrain aussi plat que les pentes du Machu Picchu, ça aurait peut-être été compliqué !!! Nous nous baladons un peu autour du port et revenons sur nos pas dans l’après-midi.

 

 

Nous ne souhaitons pas retourner dormir dans la foule de Copacabana d’autant plus que les places de stationnement sont quasi introuvables et les chambres d’hôtels toutes réservées. Nous reprenons donc la route vers La Paz en espérant trouver sur le chemin une chambre pour Marie et un lieu de bivouac pour nous. Nous scrutons les bords de route en quête d’un hôtel, demandons aux locaux mais sans succès. Nous finirons par nous arrêter sur une place de village pour dormir. Mais nous sommes samedi soir et il y a pas mal d’hommes en train de boire et d’uriner un peu partout sur la place... Nous continuons donc un peu plus loin pour bivouaquer sur les bords du lac. Première nuit à cinq dans le van car nous n’avons pas trouvé de chambre pour Marie. Et bien nous tenons, un peu serrés, mais sans problème. La nuit sera un peu bruyante car des boliviens viendront en pleine nuit planter leur tente au pied de notre van ! Sûrement pour s’abriter du vent...

 

Nous continuons notre chemin le matin suivant avec pour objectif le principal site archéologique de Bolivie : Tiwanaku. Il s’agit d’un site cérémoniel de la plus grande civilisation ayant colonisé les abords du lac Titicaca avant les Incas. Nous souhaitons éviter de repasser par La Paz et faire l’impasse sur les travaux de la route d’El Alto. Nous optons donc pour une piste qui coupe entre deux routes asphaltées. Sur la carte la piste semble très bonne, dans la réalité elle sera un peu plus compliquée et demandera à Manu un peu de patience pour franchir ornières, pierres, franchissement de rio avec ouvrages pourris ou sans ouvrages ! Au final, nous arrivons pour déjeuner sur le site de Tiwanaku.

 

Nous profitons de l’après-midi pour visiter les musées de la céramique et de la pierre. Le premier expose de nombreuses poteries des différentes époques et civilisations ayant colonisées les lieux. Certaines pièces sont vraiment très raffinées. Le second est constitué de vestiges retrouvés sur le site et notamment de monolithes de grandes tailles. Une pièce est consacrée à une immense statue gravée de la Pachamama qui culmine à plus de 9 m.

 

Nous nous rendons ensuite sur les vestiges archéologiques composés de plusieurs ensembles. Nous montons tout d’abord sur les restes d’une ancienne pyramide qui permet de dominer le site. Petit passage par le temple souterrain dont les murs sont ornés de visages aux formes très diversifiées. Il est dit que ces faces de pierre représentent toutes les races vaincues par le peuple Tiwanaku...

 

Nous arpentons ensuite le temple de Kalasasaya délimité par des murs d’enceintes aux pierres immenses imbriquées les unes avec les autres. Ce temple offre plusieurs monuments intéressants : un mur avec des trous qui font fonction de hauts parleurs (nous avons testé et ça fonctionne), des statues en pierre finement gravées et surtout la fameuse porte du soleil. Nous sommes un peu déçu par cette dernière qui est isolée dans un coin et de dimension modeste mais l’ensemble du temple est sympa. Il en est de même pour la porte de la lune qui est complètement perdue à l’écart du site et présente pour nous un intérêt limité. Nous sommes plus intrigués par la maison en vente de l’autre côté du grillage. Imaginez un mur en ruine avec écrit « maison en vente », ça mériterait de figurer sur le bon coin !

 

La visite se termine sur un autre site où des restes de temples, pierres et autres monuments sont entreposés pèle mêle sans trop de logique. Bon le lieu ne nous a pas transcendé, d’autant plus qu’il n’y a aucune mise en valeur ou panneau explicatif... Sans compter que l’entrée pour un étranger est huit fois plus chère que pour un bolivien ! Mais ça permet quand même d’imaginer ce que devaient être les cérémonies rituelles il y a plus de 1000 ans autour du lac Titicaca.

 

 

La soirée approchant, nous reprenons la route direction La Paz où nous devons retrouver le lendemain après-midi les parents de Manu qui visitent Pérou et Bolivie en voyage organisé. Nous sommes dimanche de Pâques et la circulation se fait de plus en plus dense à l’approche d’El Alto, la banlieue de La Paz. A l’entrée de la ville, la circulation est quasiment bloquée, les « collectivos » se mettent à doubler dans tous les sens, sur le trottoir de droite, puis de gauche, puis ils se doublent même entre eux sur le trottoir !!! Manu reste calme alors que la nuit et la pluie commencent à tomber... Avec en plus les routes coupées pour cause de travaux, nous mettrons 1h30 à parcourir les 15 derniers kilomètres. Nous finissons par arriver au parking de l’aéroport pour une nuit de sommeil bien méritée !

 

Le lendemain matin, nous retournons avec Marie dans le centre de La Paz. Cette fois-ci nous empruntons les téléphériques qui offrent une vue d’ensemble sur La Paz et les montagnes enneigées : impressionnant ! Petite promenade dans le quartier du Casco Viejo pour compléter les emplettes commencées à Copacabana. Nous sommes impatients de retrouver les parents de Manu. Nous  les retrouverons à leur arrivée à l’hôtel en plein centre de La Paz. Joie des retrouvailles ! Nous leur laissons le temps de manger un morceau avant de passer l’après-midi ensemble. Sept mois que nous ne nous étions pas vus, ça fait un drôle d’effet ! Et nous voilà partis non plus à quatre, ni à cinq mais à sept dans les rues de La Paz. Nous prenons la direction de la place de la cathédrale puis de la calle Jaen, rue qui accueille plusieurs musées a priori sympas. Nous profitons de la balade pour discuter, les enfants sont super contents de revoir leurs grands-parents !

 

Arrivés à la calle Jaen, nous apprenons que trois des quatre musées sont fermés. Nous demandons pourquoi mais personne ne nous donne d’indication très claire... Vive la Bolivie ! Nous décidons de boire un verre et finissons par entrer dans le seul musée ouvert, celui des instruments de musique. Nous avons bien fait car le musée est génial. Il présente une grande diversité d’instruments avec quelques pièces assez loufoques comme une guitare à cinq manches ou les traditionnels charangos à caisse en carapace de tatou. Et pour faire plaisir à Auria, même dans un musée sur la musique, ils ont réussi à placer une tête de mort !!!

 

Nous continuons la promenade vers le marché aux sorcières. Il ne s’agit pas vraiment d’un marché mais plutôt d’échoppes de rues qui vendent tout le nécessaire pour les cérémonies : fœtus de lama, herbes médicinales, amulettes... Petit passage obligé par les rues commerçantes fourmillant d’artisanat plus ou moins local et nous finissons la soirée dans une pizzeria. Nous aurons tout le loisir de discuter car nous sommes les seuls clients et la personne qui nous accueille est, de son côté également, seule pour faire la cuisine et le service ! Nous profitons de ces moments partagés en famille avant de retourner en taxi jusqu’à notre parking d’aéroport.

 

Nous retrouverons les parents de Manu dans une quinzaine de jours à Cuzco pour une escapade de quatre jours en Amazonie. Nous raccompagnons également Marie à l’aéroport car son avion de retour pour la France repart tôt le lendemain matin... Ce fut court mais ça fait du bien de revoir la famille après ces sept mois de vadrouille !

 

 

Le lendemain, nous sommes le 29 mars et c’est mon anniversaire ! Comme nous ne souhaitons pas rester un jour de plus dans l’agglomération de La Paz, nous retraversons une nouvelle fois El Alto et ses travaux pour nous diriger vers la frontière péruvienne. Ce n’est pas la journée d’anniversaire rêvée mais ce sont aussi les aléas du voyage ! Nous trouverons bien une autre fois l’occasion de fêter mes... combien déjà ? Oups, j’ai oublié !!!



07/04/2016
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