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Sur la route d'Estero de Ibera

Nous reprenons notre route avec des images des chutes d’Iguazu plein la tête. Notre prochaine destination est la réserve d’Estero de Ibera. Sur le chemin nous allons faire trois étapes : Wanda et ses pierres semi-précieuses, le parc de Mocona et ses chutes d’eau, la mission jésuite de Santa Maria. Ces trois visites, bien qu’agréables, ne nous laisserons pas des souvenirs impérissables. Nous sommes surtout un peu déçus des chutes de Mocona. Il est obligatoire de payer un tour de bateau en plus de son entrée au parc pour les voir et le prix est élevé par rapport à la durée du tour.

 

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En chemin nous rencontrons un couple de belges avec leurs trois enfants de 6 ans, 2 ans et demi et 1 an et demi. Youenn en profite pour commencer un foot avec leur fils ainé et très vite plusieurs enfants viennent se joindre à eux. Après un moment de flottement dû à la barrière de la langue, un match de foot s’organise et les gars passent une bonne partie de la soirée à jouer.

 

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Nous assistons également à deux reprises au défilé du printemps qui est organisé dans les villages à cette occasion. Chaque école a construit son char sur lequel trône leur miss printemps. Auria adore et voudrait bien que l’on organise la même chose en France.

 

Dimanche 27 septembre, cela fait déjà un mois que nous sommes arrivés en Amérique latine ! Nous entamons la dernière portion de route pour rejoindre la réserve d’Esteros de Ibéra : 120 kms de piste que nous avons fait en environ 3H30. D’une part à cause de la route mais aussi beaucoup à cause des nombreux arrêts que nous faisons pour admirer la faune locale. Nombreux oiseaux, loutre, biches, carpinchos et… le caïman tant attendu par Youenn et Auria.

 

A notre arrivée à la réserve une petite surprise nous attend : nous avons crevé. Premier soucis mécanique depuis notre départ (si on oublie le fait que notre frein à main ne fonctionne plus depuis le début !). Après avoir réussi, non sans mal ni sans aide, à mettre la roue de secours, un tour à la gomeria s’impose. En effet, ici, les garages sont tous spécialisés : freins, pneus,… Remettre la roue réparée le lendemain sera également épique puisqu’une fois levé sur le cric, le van s’est mis à reculer (et oui, plus de frein à main) pliant le cric au passage. Heureusement pour nous, un couple d’argentins nous est venu en aide. Ils nous ont prêté leur cric, nous ont aidé à démonter puis remonter le pneu et nous ont offert une bouteille de vin rouge argentin en prime ! Ceci nous conforte dans l’idée que les argentins sont des gens toujours prêts à rendre service. Un grand merci à eux.

 

Nous profitons du dimanche après-midi pour aller se promener, observer une famille de singes et revoir des caïmans.

 

Lundi 28 septembre : nous envoyons deux gros bisous à Lucile et Méline pour leurs 6 ans. Puis nous embarquons pour un tour de bateau de deux heures et demie. Nous passons un très bon moment à observer la faune. Beaucoup d’oiseaux, des dizaines de caïmans et un anaconda bien caché dans la végétation. Comme c’est le printemps nous avons la chance de voir des bébés (oiseaux, caïmans, carpinchos) qui sont « trop chouchous » (dixit Auria). L’après-midi, ballade.

 

Voici un petit aperçu des animaux que nous avons pu observer.

 

Mardi 29 septembre, avant de repartir nous allons voir au camping si la famille Hernani (des malouins dont le camping-car est arrivé sur le même bateau que notre van) est arrivée. Et oui. Nous passons donc un bon moment de détente autour d’un repas en leur compagnie. Youenn est ravi puisqu’il y a 3 garçons dont des jumeaux qui ont un an de moins que lui et donc : foot, évidemment.

 

Nos trois journées à Esteros de Ibera ont été bien remplies et riches de découvertes de la faune. Nous repartons ravis de cette étape. Un seul bémol : Auria est couverte de plaques rouges. Une belle réaction allergique (on ne sait pas à quoi) qui lui vaudra le lendemain une visite à l’hôpital et une piqure d’antihistaminiques combinés à des corticoïdes dans la fesse. Elle a été très courageuse et tout est rentré dans l’ordre très vite. Il s’agit de notre deuxième passage à l’hôpital puisque Youenn a eu le droit à la même chose il y a trois semaines (il est parti de France couvert de boutons). Et forcément leur infirmière de mère est partie avec tout un tas de trucs mais pas d’antihistaminiques !

 

Prochaine étape, la province de Cordoba.

 



06/10/2015
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